Depuis le début de la pandémie COVID-19 et le constat de sa propagation très rapide, de nombreux scientifiques dans le monde étudient comment le coronavirus se transmet entre les personnes. Les autorités sanitaires, l'OMS en particulier, estiment jusqu'à maintenant que le virus est transmis principalement par des gouttelettes que l'on émet en toussant ou en éternuant - qui contaminent ensuite d'autres personnes, soit directement en atteignant ces personnes (voie de transmission aérienne), soit par l'intermédiaires d'objets sur lesquels sont tombées les gouttelettes, que d'autres personnes vont toucher.
Mais il y a un vif débat à ce sujet : 239 scientifiques de 32 pays viennent de publier conjointement une lettre ouverte à l'OMS, affirmant que le coronavirus est bien aéroporté et que sa voie de transmission principale et sous la forme de micro-particules d'eau transportant le virus, flottant et se diffusant dans l'air pendant, potentiellement, plusieurs heures. Ce point de vue sur le mode de diffusion du virus est capital pour les mesures barrière à mettre en oeuvre afin d'éviter la propagation du virus. Dans cet article, nous reprenons les informations diffusées ces dernières semaines et mois, au sujet de la transmission de COVID-19 par voie aérienne.
Le virus pourrait donc se transmettre par contact (direct ou indirect), postillons (éternuements, toux), mais également, par aérosol dans une transmission à plus longue distance (transmission aéroportée). Une étude menée par les National Institutes of Health (établissement d'enseignement à Boston) indique que le COVID-19 peut rester pendant 3 heures en suspension dans l'air. La durée de vie du virus du plastique et d'autres surfaces serait, elle, de trois jours maximum.
Lorsque nous discutons, nous projetons des micro gouttelettes invisibles de salive autrement appelés aérosols. Ces aérosols sont de taille microscopique, ce qui leur permet d'être en suspension dans l'air pendant de longues heures. Les aérosols peuvent contenir des particules virales. En revanche, les grosses gouttelettes que nous émettons lorsque l'on éternue ou que l'on tousse, par l'effet de la gravité, vont retomber plus vite au sol ou se déposer sur des objets.
L'OMS écrit dans une note scientifique le 27 mars que les preuves d'ARN viral "ne sont pas indicatives d'un virus viable qui pourrait être transmissible". Cependant, certains scientifiques affirment que peu de preuves ont été avancées pour étayer l'évaluation et que l'absence de preuves ne signifie pas que le SRAS-CoV-2 n'est pas transmissible par l'air. 239 scientifiques dans 32 pays ont décrit fin juin les preuves démontrant que des particules plus petites peuvent infecter les personnes et demandent à l'OMS de réviser ses recommandations. Cette info est relayée dans tous les médias du monde. Selon le Dr Marr, expert de la transmission aérienne des virus à Virginia Tech, "l'accent a été mis sur le lavage des mains et la distanciation sociale, mais si l'OMS reconnaît qu'il y a transmission d'aérosols, nous pouvons avoir des conseils supplémentaires ". " Dans l'esprit des scientifiques qui travaillent sur ce sujet, il ne fait aucun doute que le virus se propage dans l'air ", déclare Lidia Morawska, spécialiste des aérosols à l'Université de technologie du Queensland à Brisbane, en Australie.
Dr Lindsey Marr, une scientifique américaine reconnue comme la spécialiste de la diffusion des virus par voie aérienne, a étudié et démontré la propagation du virus de la grippe, transporté par des micro-particules d'eau dans l'air pouvant y rester pendant une heure ou plus. Elle pense comme les autres scientifiques signataires de la lettre ouverte à l'OMS, que la voie aérienne joue un rôle important dans la propagation de COVID-19.
D'après une étude publiée par la PNAS en mai dernier, la transmission par voie aérienne contribuerait de façon importante à l'augmentation de l'infection avant l'apparition du port obligatoire du masque dans de nombreux pays.
source : Renyi Zhanga,b,1, Yixin Lib, Annie L. Zhangc, Yuan Wangd, and Mario J. Molinae, PNAS
Dans un environnement clos, les aérosols porteurs de virus s'accumulent facilement, et ces niveaux élevés facilitent la transmission. Dans de nombreux pays du monde, des mesures de distanciation sociale et de confinement, associées à une désinfection des mains, ont été mises en œuvre au début de la pandémie (cas A du schéma ci-dessus). Ces mesures ont réduit au minimum la transmission par contact à courte distance, mais n'ont pas empêché la transmission à longue distance par voie aérienne. Les mesures obligatoires de protection des visages, en revanche, ont efficacement fait obstacle à la transmission par voie aérienne. Le port de masque bloque la pulvérisation et l'inhalation des aérosols et la transmission par contact en stoppant l'excrétion des gouttelettes virales (cas C dans le schéma ci-dessus).
Les personnes atteintes de COVID-19 qui vivent dans des régions où la pollution atmosphérique est élevée sont plus susceptibles de mourir de la maladie que les personnes vivant dans des zones moins polluées, selon une étude nationale de la Harvard TH Chan School of Public Health.
L'épidémie de COVID-19 à Wuhan a par exemple coïncidé avec la saison des brumes hivernales en Chine, durant laquelle des niveaux élevés de particules en suspension (PM2.5) étaient présents dans l'air. Ces conditions ont probablement exacerbé la propagation du virus à l'extérieur pour plusieurs raisons : faible rayonnement UV dû à la pollution de l'air, stagnation de l'air (manque de ventilation à l'échelle de la ville) et faible température.
Les particules fines présentes dans l'air peuvent servir de support au virus pour rester en suspension. Le physicien et chimiste Jean-François Doussin explique que la concentration de particules fines chargées de virus représenterait une part très faible des transmissions. D'autres cependant, comme Isabella Annesi-Maesano, responsable de l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et santé publique présentent des arguments proposant que les particules de pollution présentes dans l'air favoriseraient la transmission de la maladie. Néanmoins tous sont d'accord pour dire que la pollution irrite les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, faisant alors pénétrer plus facilement les virus, et les particules fines qui véhiculent les virus.
La pollution de l'air, et en particulier une concentration élevée de dioxyde d'azote, peut être particulièrement importante dans le contexte des infections des voies respiratoires. Une analyse observationnelle au cours de l'épidémie de 2003 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en Chine a révélé que les taux de mortalité étaient plus élevés dans certaines régions urbaines. Ces régions avaient des niveaux élevés de pollution de l'air, bien que ces résultats n'aient pas été ajustés pour des facteurs de confusion importants, tels que l'âge, le sexe et diverses maladies chroniques.
Une étude menée en novembre 2020 aux États-Unis affirme qu'une légère augmentation de l'exposition à long terme aux PM2.5 entrainerait une forte augmentation du taux de mortalité lié à la COVID-19*.En conclusion, la transmission par voie aérienne, en particulier par les aérosols est importante et représenterait la voie dominante de transmission de cette maladie. Cependant, l'importance de la transmission par voie aérienne n'a pas été prise en compte dans l'établissement de mesures d'atténuation par les autorités gouvernementales telles que l'OMS. Les mesures d'atténuation actuelles comme la distanciation sociale et le confinement ne suffiraient pas à protéger les individus. Le port du masque constituerait donc le moyen le plus efficace de prévenir la transmission du virus par voie aérienne. De plus, la pollution de l'air fragilise nos organismes et favoriserait la transmission du virus, c'est pourquoi il est encore plus important de vivre dans un air sain en temps de pandémie.
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