L'air de nos logements est souvent 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur. La raison ? Certains polluants sont diffusés dans l'air intérieur en continu, dans des concentrations potentiellement nocives(émissions des meubles, des matériaux de construction et de décoration). D'autres sont présents ponctuellement, leur niveau dépendant de nos activités (fumées de tabac, bricolage, entretien). Ces polluants, qu'ils soient chimiques ou biologiques, particulaires ou gazeux, nuisent à la qualité de l'air intérieur de nos maisons et menacent notre santé.
Les microparticules sont principalement générées par le chauffage, les transports, et l'industrie. Issues de l'extérieur comme de l'intérieur, elles peuvent se trouver en concentration importante, même dans les logements dits étanches. La pollution entre dans l'air intérieur, en particulier par la ventilation.
On parle en général de PM10 (particules inférieures à 10 μm) et de PM2.5 (inférieures à 2.5 μm). Mais en air intérieur, ce sont les particules ultrafines qu'on trouve en plus grand nombre : les PM1 (inférieures et 1 μm), et surtout les PM0.1 (inférieures à 100 nm).
Les PM10, en air intérieur, ce sont des spores de moisissures, et des résidus de chauffage par énergie fossile. 6 à 8 fois plus fines qu'un cheveu, elles sont retenues au niveau du nez et des voies aériennes supérieures. Les directives de l'OMS fixent les valeurs limites à 25 μg/m3 d'air en moyenne journalière et 10 μg/m3 en moyenne annuelle.
Les PM2.5, en air intérieur, ce sont les fumées de tabac, les émanations de cuissons, et les particules produites par la combustion d'encens et de bougies. Elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires (nez, bronches), jusqu'aux alvéoles pulmonaires. Parmi les PM2.5, les particules ultrafines, inférieures à 1 μm, sont les plus nombreuses et les plus nocives. L'OMS fixe les valeurs limites de PM2.5 à 50 μg/m3 d'air en moyenne journalière et 10 μg/m3 en moyenne annuelle.
Les PM1 et 0.1 (de 1 μm et moins), ce sont les fumées de tabac, particules de combustion, les bactéries et les virus. Elles font l'objet de recherches assidues. Ces particules ultrafines peuvent atteindre les poumons, passer à travers les membranes cellulaires des alvéoles pulmonaires, et entrer dans le sang.
Particules ultrafines, goudrons, monoxyde de carbone, métaux lourd ... Autant de polluants présents dans les fumées de tabac !Les personnes exposées, qu'elles fument ou non, sont susceptibles de présenter les symptômes suivants : irritation des yeux, des voies respiratoires, maladies respiratoires, asthme et allergies, cancers ... Aérez ne suffit pas puisque certains composants sont absorbés par les rideaux, tissus et moquettes, et continuent d'être émis dans l'air intérieur. Nous vous recommandons d'éviter de fumer à l'intérieur du logement, d'autant plus en présence d'enfants.
Selon une enquête de TNS Sofres, plus d'1 Français sur 2 pense que l'utilisation de bougies et d'encens n'a pas d'effets négatifs sur la qualité de l'air intérieur. Pourtant, l'utilisation de bougies et de bâtonnets d'encens se traduit par l'émission de polluants volatils et particulaires. Un usage fréquent et prolongé peut conduire à des troubles respiratoires et, à long terme, à une augmentation du risque de cancer. Les personnes sensibles (enfants, femmes enceintes, asthmatiques, etc.) sont les plus affectées. L'Ademe recommande donc d'en limiter l'usage.
La recherche s'intéresse de plus en plus aux composés organiques semi-volatils (ou COSV) et à leur toxicité dans l'air intérieur.Les COSV existent à la fois sous forme gazeuse et particulaire. Moins volatils que les COV, les COSV ont une masse supérieure et s'évaporent dans l'air intérieur à des températures plus élevées. Le risque de contamination est élevé en raison de la multitude de sources : produits de nettoyage, de décoration, vêtements, cosmétiques, meubles, etc. Les COSV sont suspectés d'avoir des effets nocifs sur la reproduction, le développement neurologique, respiratoire et immunitaire des enfants.
Les polluants biologiques sont passés en revue dans cet article sur les polluants de l'air intérieur. Lire la suite !
La ionisation de l'air réduit le risque de transmission d'infections par voie aérienne. Les purificateurs d'air TEQOYA ont été testés sur des bio-contaminants (virus et bactéries), et les résultats témoignent d'une élimination nette d'environ 90% des bactéries et virus de l'air (notamment la COVID). Pour en savoir plus : voir notre article sur l'efficacité des purificateurs contre la transmission du virus. .
La recherche sur les particules et leurs effets est très active. Les particules sont susceptibles d'avoir des effets très néfastes sur la santé :
La qualité de l'air intérieur est tributaire de notre environnement extérieur. La ventilation assure un apport d'air, certes neuf, mais pas nécessairement sain.
Quelques bons réflexes peuvent aider à réduire significativement la pollution dans le logement et ainsi améliorer la qualité de l'air intérieur.
Les polluants biologiques prennent la forme de particules plus ou moins fines. Les principaux sont les agents infectieux et les allergènes.
Les allergènes sont des agents microscopiques émis principalement par les moisissures, les insectes, les acariens, et les animaux domestiques. Parfois en fortes concentrations dans l'air intérieur, ils sont à l'origine de violentes réactions du système immunitaire (allergies) après contact, ingestion ou inhalation. Ils peuvent provoquer des rhinites, de la gêne respiratoire, une infection des yeux, des troubles oculaires ...
Dans une récente étude, l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur révèle que 37% des logements présentent des moisissures. 64% des contaminations sont masquées lors d'un simple examen visuel. 9
Les acariens sont des animaux microscopiques de la famille des araignées. On les trouve dans la poussière de maison. Ils vivent dans la literie, les canapés et fauteuils en tissu, les tapis, les rideaux, les moquettes, etc. Ils se nourrissent de fibres textiles et de squames humains.
Les allergies dues aux animaux se manifestent surtout en hiver. La maison est fermée, et l'animal reste dans le logement, polluant l'air intérieur. Si vous ou vos proches êtes des personnes sensibles, plusieurs mesures s'imposent :
Parce que la pollution agit sur leur structure et renforce leur allergénicité, les pollens peuvent vite devenir un fléau pour notre santé. Il est donc primordial de limiter leur prolifération dans l'air intérieur :
Les polluants chimiques sont très nombreux à l'intérieur de l'habitat. Parmi eux : le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), et les composés organiques volatils (COV).
Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, invisible, et toxique, qui nuit à la qualité de l'air intérieur. Il se substitue à l'oxygène dans le sang, provoquant nausées, maux de têtes, vertiges... Une exposition prolongée à une forte concentration peut entraîner la mort en moins d'une heure ! En France, environ 4 000 personnes sont intoxiquées chaque année, et une centaine en meurt.
L'émission de monoxyde de carbone peut être provoquée par :
Pour limiter la présence de monoxyde de carbone dans l'air intérieur :
En savoir plus ?
Téléchargez la brochure d'information "Les dangers du monoxyde de carbone"
Le dioxyde de carbone, naturellement présent dans l'atmosphère, est émis par la respiration humaine. Dans un environnement clos et confiné, ce gaz peut rapidement saturer l'air intérieur, et nuire à notre santé.
Le dioxyde de carbone, en fortes concentrations, peut causer de la fièvre et des maux de tête. Une récente étude européenne, portant sur 800 élèves dans 8 écoles, l'associe à une baisse de la concentration et des performances scolaires.10
« Composés organiques volatils » (COV) est un nom générique. Le terme « organique » renvoie à la présence de carbone et d'hydrogène. Le terme « volatil », lui, désigne l'aptitude de ces gaz à s'évaporer à température ambiante. Les COV (dont les formaldéhydes) sont diffusés dans l'air intérieur par des matériaux très différents : peintures, moquettes, linoleums, parfums, colles, encres, détergents ... Par exemple, on trouve du benzène dans les peintures et les solvants, et du formaldéhyde dans les colles pour aggloméré, les papiers, les cosmétiques, etc.
Les effets des COV sur la santé humaine sont multiples et sont encore peu documentés.
Seul le benzène est réglementé à ce jour et les COV mesurés sont peu nombreux. La valeur limite de benzène dans l'air considérée comme dangereuse pour la santé humaine est établie à 5 μg/m3 en moyenne annuelle.
Pour réduire la présence de COV dans l'air intérieur de votre habitat :
En savoir plus ?
Consultez le dossier de l'ADEME sur les composés organiques volatils (COV)
1 Sondage Harris, La perception de la qualité de l'air intérieur en France, aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni
2 Robert D. Brook et al., Pollution par les particules fines et maladies cardiovasculaires
3 C. Arden Pope III, PhD et al., Cancer du poumon, mortalité cardiopulmonaire et exposition à la pollution par les particules fines
4 ISGLOBAL, L'exposition à la pollution de l'air sur les trajets domicile-école altère le travail de la mémoire
5 Benjamin Bow et al., Pollution de l'air par les particules, risque d'incidents CKD et progression vers l'ESRD
6 Insa Korten et al., Pollution de l'air pendant la grossesse et développement pulmonaire chez l'enfant
7 Cailang Zhou et al., Exposition aux polluants atmosphériques liés aux phénotypes de l'asthme au cours de la première année de vie chez les enfants de l'étude de cohorte EDEN mère-enfant
8 Dries S. Martens et al., Pollution de l'air et prédisposition des nouveau-nés au vieillissement biologique accéléré
9Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur - Campagne Nationale Logements - État de la qualité dans les logements français
10 Myhrvold, A.N., E.Olsen, et al., Environnement intérieur des écoles - Santé et performance des élèves au regard des concentrations en CO2
11 Marisa Estarlich et al., Exposition résidentielle à la pollution de l'air extérieur durant la grossesse et mesures anthropométriques à la naissance dans une cohorte multicentrique en Espagne
Les milieux naturels sont riches en ions négatifs. C'est précisément sur ce principe que repose l'ioniseur d'air. Mais savez-vous comment ce système réussit à attaquer les particules de pollution contenues dans l'air intérieur pour purifier de votre maison ?
Vous avez été nombreux à nous poser la question. Est-ce que le purificteur d'air TEQOYA est efficace contre le COVID-19 ? Nous apportons une réponse détaillée dans notre article.
Purifier votre air intérieur tout en protégeant votre santé et la planète, c'est possible. Par la consommation rationnelle d'énergie et des ressources, TEQOYA s'efforce de concevoir des produits respectueux de l'environnement.