Nous passons environ 90% de notre temps à l'intérieur d'espaces clos, où nous respirons un air jusqu’à 8 fois plus pollué qu'à l'extérieur.
Longtemps oubliée face aux enjeux énergétiques, la qualité de l’air intérieur des bâtiments est devenue une préoccupation forte lors de l’épidémie Covid-19. Qu’en est-il de la voiture, espace confiné où certains d’entre nous passent parfois de longues heures, notamment les professionnels de la route : taxi, transport routier, livreur, commercial itinérant, police…
Les conducteurs et leurs passagers sont entourés de véhicules dont les gaz d'échappements se libèrent continuellement. Ces gaz sont un cocktail de polluants dangereux fait de dioxyde d'azote (NO2) et d'ozone (O3). Au volant, et en particulier lors des embouteillages où nos nerfs sont déjà mis à rude épreuve, nous sommes donc exposés à un air particulièrement pollué. L’habitacle, loin de protéger ses occupants, laisse pénétrer les polluants et les empêche de s'évacuer.
Quelles sont les solutions pour lutter contre la pollution dans notre voiture ?
L'exposition à la pollution automobile est aujourd'hui un sujet de préoccupation majeur. « Derrière le volant, nous respirons tous les jours un cocktail toxique », déclarait Patrice Halimi, secrétaire de l'ASEF, l'été 2015. La Fédération des syndicats de la distribution automobile lançait alors une vaste opération de communication avec pour slogan : « L'air à l'intérieur de votre voiture est jusqu'à 4 fois plus pollué que l'air extérieur. »
Les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont fait nettement progresser les connaissances dans ce domaine. Les travaux qu'ils ont menés en 2007 constituent une référence en la matière1. Durant deux mois, un véhicule équipé par leurs soins a sillonné les agglomérations rouennaise et parisienne. Les concentrations entrantes de polluants ont été quantifiées et comparées aux réglementations en vigueur. Les résultats enregistrés, qui sont largement supérieurs à ceux mesurés en poste fixe, démontrent une surexposition aux polluants dans l'habitacle du véhicule.
Une autre étude publiée dans la revue Environmental Science Processes & Impacts a évalué que le niveau de pollution était sept fois plus élevé à l'intérieur d'une voiture bloquée dans la circulation avec les fenêtres ouvertes que pour des piétons se tenant debout à un carrefour. La pollution intérieure d'une voiture bloquée dans un trafic dense est jusqu'à 40 % plus élevée que lorsque le trafic est fluide.
Le temps et les concentrations de pollution sont les deux paramètres de votre exposition. Source : Airparif
A l'intérieur de l'habitacle, le dioxyde d'azote (NO 2), les particules fines et le benzène sont les principaux polluants.
Aujourd’hui, on sait que la pollution atmosphérique n'altère pas seulement la santé physique. Martina Benazzi, psychologue clinicienne psychothérapeute à l'aide sociale à l'enfance en Seine-Saint-Denis, précise : « Certaines études nous montrent une corrélation positive entre agents polluants et troubles psychologiques ».
Selon des études du Massachusetts Institute of Technology, de l'Académie chinoise des Sciences ainsi que des universités de Pékin et Shanghai, la pollution serait indirectement mauvaise pour le moral. Dans de grandes villes chinoises, ils ont observé que l'humeur des habitants varie selon les pics de pollution aux particules fines.
Ces études montrent que la pollution agirait également de façon négative sur notre équilibre mental. Les particules polluantes, lorsqu’elles sont intégrées dans l'organisme, ont tendance à générer ou à accentuer un stress oxydant, ce qui favorise la diminution des capacités cognitives et réduit la capacité de mémoire et de concentration.
Les effets indésirables physiologiques causés par l'inhalation d'air pollué peuvent être transmis à notre cerveau par des signaux neuronaux, provoquant des réactions indésirables émotionnelles. Les endroits les plus pollués favorisent le mal-être et la dépression.
Une étude3 s’est intéressée en particulier aux professionnels de la route (coursiers, camionneurs, chauffeurs de taxi, ambulanciers, éboueurs...), respirant dans l’habitacle de leur véhicule pendant toute leur journée de travail.
En moyenne, les conducteurs professionnels étaient exposés à 4,1 microgrammes de carbone noir par mètre cube d'air en conduisant, soit environ quatre fois plus qu'à leur domicile. Le plus fort taux d'exposition aux particules de carbone suie (6,5 μg/m3) est observé pour les chauffeurs de taxi qui passent plus de temps dans les embouteillages ou dans des rues étroites où l’air circule moins.
En 2020, une doctorante a réalisé sa thèse4 sur les impacts des particules ultrafines et du carbone suie pour la santé respiratoire des chauffeurs de taxi. Elle a identifié trois grands déterminants des concentrations des polluants à l’intérieur de leurs voitures : les facteurs ambiants (météo et niveau de pollution à l’extérieur) ; les caractéristiques des véhicules et les caractéristiques des trajets.
La plupart des véhicules disposant d'un système de climatisation sont équipés d'un filtre d'habitacle. Pour l'ASEF, inutile de miser sur ce filtre pour vous protéger efficacement des polluants. C'est d'autant plus vrai en période de chaleur, et donc l’été quand les départs en vacances provoquent parfois d’interminables embouteillages, quand votre système de climatisation tourne à plein régime.
Alors, si les purificateurs d’air que certains constructeurs intègrent à leurs modèles ne sont pas suffisants pour protéger votre santé, quelle solution adopter pour purifier l’air que vous respirez en voiture ?
L’ionisation de l’air sans ozone, technologie développée par TEQOYA, récrée en intérieur le principe de l’abattement électrostatique à l’œuvre dans la nature. Le format de l’appareil purificateur d’air TEQOYA Nomad, spécialement adapté aux voitures, offre les mêmes avantages que les modèles conçus pour purifier l’air de votre maison. Outre son efficacité sur 99% des polluants, il est discret, léger et parfaitement silencieux, garantissant le confort des passagers. L'appareil se fixe facilement sur la grille de ventilation et se branche sur le port USB de votre véhicule.
Ce purificateur d’air pour la voiture a été testé et approuvé par la fondation Carcept Prev (Groupe Klesia), mutuelle des transporteurs routiers.
A noter qu’il dispose aussi d’un pied et peut donc être aussi utilisé au bureau, en voyage, dans un placard, une penderie…
Entre 2008 et 2009, l'Observatoire régional indépendant de l'air en Midi-Pyrénées (Oramip) a réalisé une étude2comparant, selon les différents modes de transport, l'exposition aux polluants.
L'automobiliste est le plus exposé aux polluants. Il l'est d'autant plus que le trafic est congestionné. Par exemple, si pour effectuer la boucle d’un périphérique avec un trafic est fluide, on compte environ 30 minutes, avec un niveau moyen en dioxyde d'azote de 150 µg/m3, un jour de trafic congestionné, la durée de ce même trajet triple, et on mesure une concentration moyenne de dioxyde de carbone deux fois plus élevée.
Le bus est le deuxième mode de transport le plus pollué. Avec un niveau moyen de dioxyde d'azote de 62 µg/m3, le bus, moins pris dans les embouteillages que la voiture, soumet ses passagers à une pollution moindre.
Le métro expose ses usagers à une concentration moyenne de particules fines extrêmement élevée- 292 µg/m3 - 10 fois supérieure à la norme pour vingt-quatre heures de l'OMS. La pollution aux particules est 5 fois plus forte dans le métro que dans la voiture. En revanche, le niveau moyen de dioxyde de carbone reste relativement faible, identique à celui du vélo, soit 22 µg/m3. Le milieu est confiné mais les sources d'émission du gaz sont en air ambiant extérieur.
C'est à vélo que l'on respire le mieux. En l'absence d'environnement confiné, les polluants sont évacués facilement. La concentration moyenne en polluants peut être ponctuellement élevée mais elle diminue dès que l'on s'éloigne du flux de circulation. Attention tout de même à modérer ses efforts et pédaler à un rythme modéré pour éviter l'hyperventilation et l'inhalation excessive de polluants.
Les milieux naturels sont riches en ions négatifs. C'est précisément sur ce principe que repose l'ioniseur d'air. Mais savez-vous comment ce système réussit à attaquer les particules de pollution contenues dans l'air intérieur pour purifier de votre maison ?
Vous avez été nombreux à nous poser la question. Est-ce que le purificteur d'air TEQOYA est efficace contre le COVID-19 ? Nous apportons une réponse détaillée dans notre article.
Purifier votre air intérieur tout en protégeant votre santé et la planète, c'est possible. Par la consommation rationnelle d'énergie et des ressources, TEQOYA s'efforce de concevoir des produits respectueux de l'environnement.