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Prenons-nous trop de précautions ?

Chaque jour, nous nous exposons à des risques naturels et technologiques. La prudence, mère de sûreté, appelle à nous prémunir des dangers que l'on court. Les précautions que l'on prend sont-elles disproportionnées ?

Le trop est l'ennemi du bien

Dans Trop soigner rend malade, Claude Rambaud et Jean Pierre Thierry, respectivement juriste et médecin, constatent que le nombre de cas de diverses maladies stagne. Leur explication est la suivante : « Désormais, tout facteur de risque est traité comme une maladie ». Pour eux, « des examenset traitements inutiles  [...] génèrent des effets secondaires et descomplications » pour les patients. Ils s'intéressent ainsi au traitement du cholestérol. Les statines, efficaces lorsque les risques cardiaques liés au cholestérol sont élevés, sont prescrites en France à des patients qui ne présentent pas de risques cardiovasculaires majeurs. Ceux-ci s'exposent alors inutilement à des défaillances musculaires. En 2013, la Haute autorité de santé est parvenue à la même conclusion.

Les antibiotiques, c'est pas automatique

Concernant les antibiotiques, le trop est également l'ennemi du bien. Un antibiotique est une substance naturelle ou synthétique qui détruit ou bloque la croissance des bactéries. Leur consommation a explosé durant ces trente dernières années. Or, un mauvais usage des antibiotiques risque d'entraîner une résistance bactérienne et leur surconsommation ne fait qu'amplifier ce risque. Depuis 2002, en France, les campagnes de sensibilisation à l'antibiorésistance se multiplient. Elles ont porté leur fruit puisqu'on est retombé, en 2010, au niveau de consommation de 1999. L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSEM) appelle toutefois à la vigilance : la consommation d'antibiotiques a augmenté de 6% entre 2010 et 2014.

Différentes interrogations

Pollution de l'air : proscrire le laissez-faire

Dans le contexte actuel d'une pollution croissante de l'air, il est important d'être prudent. D'après l'OMS (2016), la pollution de l'air intérieur est responsable d'environ 3,8 millions de décès prématurés chaque année, ce qui contribue à un total d'environ 7 millions de décès prématurés dans le monde chaque année. Pour le Dr. Maria Neira, Directeur du Département OMS Santé publique, « Peu de risques ont un impact supérieur sur la santé mondiale que la pollution de l'air. » Quatre polluants atmosphériques sont mesurés avec la plus grande précision pour leur dangerosité pour la santé : les particules fines (PM10 et PM2,5), les oxydes d'azote (NO et NO2), le monoxyde de carbone (CO) et l'Ozone (O3).

Les particules fines en suspension dans l'air sont principalement émises par le trafic routier et l'activité industrielle. Selon, leur taille, elles pénètrent plus ou moins profondément dans l'appareil respiratoire. Entre 2004 et 2006, les experts de l'Institut de veille sanitaire (InVS) ont évalué l'impact des particules fines sur la santé au jour le jour dans 9 villes françaises (Bordeaux, Le Havre, Lyon, Marseille, Strasbourg et Toulouse). Ils ont compté près de 1000 hospitalisations cardiaques et respiratoires par an et ont noté une diminution de l'espérance de vie à 30 ans de 3,6 à 7,5 mois. Ils ont aussi constaté que certaines de ces particules avaient des propriétés mutagènes et cancérigènes.

Les oxydes d'azote (NO et NO2) sont essentiellement dégagés par les véhicules immatriculés avant 1997 et les véhicules diesel. Ils peuvent provoquer des problèmes respiratoires, des infections pulmonaires. Ils favorisent également les crises chez les asthmatiques.

Le monoxyde de carbone (CO) a comme sources principales le trafic routier et le mauvais fonctionnement des appareils de chauffage domestique. Ce gaz toxique provoque des nausées et des maux de tête. Une exposition élevée et prolongée au monoxyde de carbone peut entraîner la mort.

L'ozone (O3) se forme par réaction chimique entre des polluants dit précurseurs. Les asthmatiques, les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérable à l'ozone. Celui-ci peut provoquer des troubles respiratoires et il augmente la sensibilité aux pollens.

Se surprotéger, non ; prendre ses précautions, oui

Protection de l'enfant

La pollution atmosphérique touche tous les individus, en particulier les personnes âgées, les enfants et ceux souffrant de maladies respiratoires. Les pics de pollution ont des effets à court terme, entraînant notamment une augmentation des hospitalisations pour causes cardiovasculaires et respiratoires. Les études montrent également l'impact significatif de la pollution sur la mortalité et les hospitalisations à long terme.

Pour se protéger contre ces effets néfastes, les purificateurs d'air TEQOYA peuvent être une solution efficace. Bien qu'aucun purificateur d'air ne puisse éliminer la totalité des polluants, les purificateurs d'air TEQOYA réduisent la dose de polluants inhalés et agissent sur 99,9% des particules et des allergènes, sans pour autant générer d'ozone. En somme, s'équiper d'un purificateur d'air TEQOYA, c'est prendre soin de sa santé et de celle de ses proches, tout en ayant conscience des limites de ce type de solution face à la pollution.

Sources

Organisation mondiale de la Santé (OMS, 2016). "Estimation de la charge mondiale de morbidité imputable à la pollution de l'air". https://www.who.int/airpollution/global-picture/fr/

 

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