L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté et continue d'alerter sur la nécessité de diminuer les concentrations de particules dans l'air afin d'éviter le développement de maladies et cancers dans les populations. Les avertissements quant à la qualité de l'air en France et dans le monde sont de plus en plus nombreux depuis une trentaine d'années. En France, la pollution de l'air est responsable de 48 000 décès prématurés par an, soit 9 % de la mortalité et d'une perte d'espérance de vie à 30 ans pouvant dépasser 2 ans(1).
Si les décès liés à une mauvaise qualité de l'air sont toujours élevés aujourd'hui, y a-t-il eu une amélioration au cours de ces vingt dernières années ?
La qualité de l'air est définie en fonction de la concentration de polluants dans l'air et prend également en compte la température, le taux d'humidité ou encore la pression. Les polluants de l'air sont très variés Ils regroupent tous les gaz ou particules de matière, parfois présents dans l'environnement naturel comme les pollens, les poils d'animaux, les acariens, les moisissures, les poussières émanant de l'érosion ou les oxydes d'azotes produits par la foudre... et sont également souvent formés à partir de l'activité humaine. On les appelle alors anthropiques.
On trouve notamment
Et cette liste n'est pas exhaustive ! Qu'elle vienne de l'activité humaine ou soit naturelle, la pollution de l'air en France reste un enjeu de santé publique, d'autant plus que ces polluants sont largement présents dans les bâtiments où nous passons 80% de notre temps.
Les Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) mesurent la qualité de l'air grâce à des appareils de mesure, généralement polluant par polluant.
Une mauvaise qualité de l'air peut conduire à deux types d'effets :
L'exposition chronique à la pollution de l'air a des impacts bien plus lourds sur notre santé. D'où la nécessité de diminuer les polluants dans l'air le plus efficacement possible.
Depuis plusieurs années, les politiques publiques françaises travaillent à la mise en place de stratégies dans différents secteurs d'activités afin de réduire les émissions de polluants. En 2021, un bilan du gouvernement(2) a montré une amélioration de la qualité de l'air en France. Malgré l'amélioration des concentrations de polluants dans l'air, la France n'est toujours pas conforme aux seuils de référence de l'OMS ou de l'Union européenne, en particulier pour l'ozone, le dioxyde d'azote et les particules PM10.
Ces seuils définissent des concentrations de particules polluantes dans l'air à ne pas dépasser pour protéger la santé de la population :
Depuis 20 ans, les émissions anthropiques - émissions engendrées par les activités humaines - pour la majorité des polluants (PM10, PM2.5, Ni, NO, NH3, SO2) ont diminué.
Les émissions de PM2.5 et de PM10 ont été diminuées respectivement de 65% et 55% grâce notamment au perfectionnement des techniques de dépoussiérage dans l'industrie. Les émissions de polluants métalliques (aluminium, arsenic, cobalt, cuivre, chrome, ...) ont toutes diminué de plus de 65%. Ces rejets proviennent essentiellement de l'agriculture, épandage de fertilisants et gestion des déjections animales.
Par ailleurs, les émissions de dioxyde de soufre (SO2) provenant essentiellement de l'industrie ont été divisées par 7 entre 2000 et 2020.
La baisse des émissions d'oxydes d'azote (NOx) et des particules sont plus lentes car leurs sources d'émissions sont plus diffuses sur le territoire. Les émissions de monoxydes d'azote ont toutefois été réduites de 62% depuis 2000. Ce polluant provient essentiellement de processus de combustion et a été réduit grâce à l'amélioration du parc de véhicules en France et à la mise en place accrue de pots catalytiques sur les pots d'échappement.
A titre d'exemple, voici un graphique montrant la réduction des émissions de polluants depuis les années 2000 :
En 2022, l'Agence européenne pour l'environnement(3) a publié un rapport qui confirme ces tendances au niveau européen : une amélioration générale de la qualité de l'air mais des progrès encore nécessaires. Rien qu'en 2020, ce sont 238 000 décès précoces dûs aux particules fines qui ont été enregistrés dans l'UE,en raison d'un taux de PM2,5 supérieur au niveau recommandé par l'OMS de 5μg/m3. Si ces chiffres peuvent sembler alarmants, il faut noter la progression qu'ils représentent : entre 2005 et 2020, le nombre de ces décès précoces a diminué de 45%.
Les efforts doivent se poursuivre : en comptabilisant les décès précoces liés à la pollution par le dioxyde d'azote (49 000) et à l'ozone (24 000), ce sont plus de 310 000 décès précoces en 2020 pour l'Union Européenne.
Si on constate une amélioration globale de la qualité de l'air en France depuis vingt ans, de fortes disparités persistent néanmoins sur le territoire. En 2019, 5% du territoire, représentant 28% de la population, étaient exposés à une concentration annuelle de PM2,5 supérieure à la valeur guide de l'OMS(4). Cela représente néanmoins une amélioration notable, puisque 10 ans plus tôt, c'était l'ensemble du territoire qui était concerné.
Plus précisément, une centaine d'agglomérations ont toujours respecté les seuils de réglementation pour le NO2 alors que Lyon et Paris enregistrent des dépassements chaque année. Marseille, Aix-en-Provence et Strasbourg sont également loin d'être exemplaires avec vingt années de dépassement des seuils, suivies par Montpellier et Toulouse.
Pour l'Île de France, particulièrement concernées, AirParif(5) estime en 2022 que 12 millions d'habitants ont été exposés à un air dont les concentrations en particules fines et en ozone de basse altitude dépassent les seuils recommandés par l'OMS et 11,5 millions pour le dioxyde d'azote.
On constate donc que c'est hors agglomération que l'air est de meilleure qualité en France.
À titre de comparaison, voici 4 cartes de la France(6) représentant le nombre d'années de dépassements des seuils réglementaires pour le NO2, l'O3, et les particules PM2.5 et PM10.
En 2020, encore 54 agglomérations françaises dépassent le seuil réglementaire de qualité de l'air en ce qui concerne l'ozone. (4)
Finalement, en particulier si vous habitez proche ou dans une agglomération, diminuer les émissions de polluants mais aussi tout simplement se protéger des particules présentes dans l'air, que ce soit par le port d'un masque ou la mise en place d'un purificateur d'air dans vos intérieurs peut protéger grandement votre santé !
Pour en savoir plus sur les possibilités de réduire la pollution atmosphérique, nous vous invitons à visiter notre article intitulé “Comment lutter contre la pollution atmosphérique”. Bonne lecture !
Et tout au long de l'article :
Les milieux naturels sont riches en ions négatifs. C'est précisément sur ce principe que repose l'ioniseur d'air. Mais savez-vous comment ce système réussit à attaquer les particules de pollution contenues dans l'air intérieur pour purifier de votre maison ?
Vous avez été nombreux à nous poser la question. Est-ce que le purificteur d'air TEQOYA est efficace contre le COVID-19 ? Nous apportons une réponse détaillée dans notre article.
Purifier votre air intérieur tout en protégeant votre santé et la planète, c'est possible. Par la consommation rationnelle d'énergie et des ressources, TEQOYA s'efforce de concevoir des produits respectueux de l'environnement.